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La valorisation des fourrages impacte la performance laitière.
La production laitière permise par les fourrages
Préserver la quantité de matière sèche : limiter les pertes de MS en accélérant l’acidification et en améliorant la stabilité du fourrage dans le temps
Préserver les valeurs nutritives : limiter le phénomène de protéolyse lors des phases d’acidification
Favoriser l’autonomie alimentaire des exploitations
Favoriser l’appétence des fourrages
Le maintien de la qualité du lait
Limiter le développement des pathogènes : spores butyriques et listéria notamment en maitrisant au mieux le pH des fourrages fermentés
Le vieillissement du troupeau
Limiter les risques métaboliques : alcool, levures et moisissures, mycotoxines de stockage et taux d’azote ammoniacal
Les étapes clés pour la réussite des ensilages et des enrubannages
1- Le stade de récolte
Graminées et légumineuses :
*Attention à la hauteur de coupe et aux apports organiques en fin de cycle végétatif
Maïs : Grain 50% vitreux, laiteux à la pointe
2- La matière sèche
Graminées et légumineuses :
*Viser 50% en enrubannage
Maïs : Pour pouvoir tasser correctement le silo, viser entre 32 et 34% de MS, ajuster la finesse et la qualité du hachage et veiller à éclater correctement les grains.
3- La confection et le stockage
*Adapter le nombre de couches pour l’enrubannage
4- La reprise et la distribution
Le principe de la fermentation
L’objectif est d’atteindre le pH de stabilité le plus rapidement possible. C’est l’acide lactique produit par les bactéries en milieu anaérobie qui permet d’atteindre ce pH. La vitesse d’acidification et la stabilisation des silos ou des bottes d’enrubannage impactent donc lourdement la qualité des fourrages dans le temps et leurs valorisations par les animaux.
À retenir