Comprendre les risques liés à la nutrition des chèvres :


Les chèvres sont des Ruminants et possèdent donc un système digestif complexe, basé sur la digestion des aliments par les bactéries du rumen. Outre l’équilibre nécessaire entre énergie et azote de la ration, l’apport de fibres efficaces par les fourrages est indispensable au bon fonctionnement de ce rumen. Dans le cas contraire les chèvres peuvent déclencher différentes maladies touchant le système digestif telles que l’acidose, les entérotoxémies ou encore les toxémies de gestation.

 

Prévenir les maladies digestives par une nutrition optimale :


La prévention de ces maladies digestives passe d’abord par le choix de fourrages de qualité, bien conservés et dotés d’un bon pouvoir de rumination. Les concentrés doivent être adaptés pour assurer un bon équilibre global de la ration. L’ordre et la fréquence de distribution des différents constituants jouent également un rôle prépondérant dans la santé digestive. Il ne faut pas oublier l’abreuvement, lui aussi fondamental. Une eau propre doit être en permanence accessible, une chèvre pouvant en boire jusqu’à 15 l. par jour en période de fortes chaleurs !

 

Comment éviter les déficits nutritionnels :


Diversifier les sources alimentaires permet de limiter les risques de carences en certains éléments. Il est cependant souvent nécessaire d’apporter des compléments nutritionnels, notamment en minéraux et oligo-éléments. A ce titre, les minéraux EURIMIN ou le Tonic OligovVit permettent de venir compenser les déficits de la ration. Selon le stade de lactation, d’autres produits à visée nutritionnelle spécifique peuvent se révéler bénéfiques. Ils contribuent alors à la croissance, à la production et à la santé des animaux.

 

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Observation, une attention constante :


Les chèvres sont des animaux particulièrement sensibles aux troubles digestifs, le moindre déséquilibre ou changement de ration peut perturber la flore du rumen et altérer son fonctionnement. Une surveillance quotidienne est donc nécessaire pour repérer d’éventuels signes anormaux ou modifications dans le comportement alimentaire. Une baisse d’appétit, un manque de rumination, la présence de diarrhées constituent des alertes qui doivent amener à recontrôler la ration et sa distribution. Selon la gravité des symptômes il peut être nécessaire de faire appel au vétérinaire qui pourra poser un diagnostic précis, corriger l’origine du problème et prescrire les éventuels traitements nécessaires.

 

Pensez à mettre à disposition des chèvres des blocs de sel ou d’oligoéléments, cela leur permettra de satisfaire leurs besoins nutritionnels à leur propre rythme.